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L’Interview Musicale de Romain Swan




On a posé quelques questions à Romain Swan, chanteur poétique dont l’album est un petit bijou.


Salut Romain, depuis combien de temps tu fais de la musique ?


Bonjour, alors, je fais de la musique depuis 10 ans, donc à peu près depuis que j’ai 14 ans. Au départ, j’ai commencé la guitare et puis, on a découvert des compétences dans pleins d’autres trucs


D’où te vient ta passion ?


Alors mes parents, quand j’étais petit, ils écoutaient beaucoup de musique alors gamin, j’adorais ça. Et mon arrière grand-mère m’avait offert, il y a trois quatre ans, une petite guitare, d’apprentissage. Et ma mère a voulu me mettre au conservatoire, mais déjà je n’aimais pas l’école alors je me suis dit que ça allait être pareil. Alors je n’ai pas voulu apprendre, je me suis dit si ça vient plus tard, ça viendra plus tard. Et c’est ce qui s’est passé. C’est venu tout seul.  Adolescent, j’écoutais pas mal de groupes de rock et j’ai eu un coup de cœur pour Metallica. Du coup, ce sont eux qui m’ont donnés envie. D’ailleurs, je les ai vus en concert le 12 mai dernier au Stade de France, c’était un concert remarquable.


Que penses-tu du milieu de la musique actuelle ? Le fait de faire des disques et des tournées pour faire de l’argent et attirer un public plus large ?


Eh bien, c’est un choix, donc je ne critique pas les gens qui font ça parce que c’est un choix, c’est un métier à part entière. Si on fait de la musique de manière professionnelle, il faut bien gagner de l’argent. Il faut faire attention aussi au terme «  commercial » qui peut être mal aperçu, quand on parle de musique. Il y a des groupes qui sont venus me voir pour me demander un avis sur leur musique, et me proposer après d’écouter les morceaux sur Deezer, Spotify,…. Donc ta musique est commerciale puisque tu la vends, et ça te permet de gagner de l’argent. Après, comme disait Nicolas Sirkis du groupe Indochine, il faut gagner sa vie mais il faut être aussi conscient de la chance qu’on a. Il y a des artistes qui font payer leur tarif assez cher, et ils ont un vrai spectacle à proposer, mais bon, la marge est gigantesque. Il faut trouver un juste milieu entre le plaisir et le metier.


Pourquoi avoir signé sur un label indépendant ?


Etre signé sur un label indépendant me permet d’avoir une plus grande liberté artistique. Ça me permet de réaliser mes clips, d’écrire mes propres scripts et de presque tout gérer moi-même, la composition où je fais ce que je vais. Mon label s’occupe de la partie promotion. Si demain, une grosse maison de disque vient me voir, je serais ravi de les recevoir pour discuter, mais pour l’instant, je suis content dans mon petit univers avec mon petit label, ça marche bien.


Est-ce que c’est facile aujourd’hui de percer dans la musique ?


Alors oui et non, aujourd’hui, tout dépend des personnes que tu rencontres, la manière dont tu entretiens le lien avec tes fansbases et la manière dont tu composes aussi. Il ne faut surtout pas se reposer sur ses lauriers. Ce n’est pas parce qu’un ou deux titres va marcher que ça y est, c’est bon. Il ne faut pas hésiter à sortir pour aller chercher les contacts, de parler aux gens parce que c’est grâce à eux si tu en es là, ce n’est pas toi tout seul derrière ton écran, que tu as réussis, ce sont les gens qui ont partagés ton travail. Les gens qui manifestent un certain intérêt pour ce que tu fais, il faut le leur rendre. Il faut être généreux, c’est ce que je dis à chaque fois, maintenant les réseaux sociaux ont pris une large ampleur dans notre société alors il faut s’en servir. Faut pas snober les gens, ni jouer les rockstars, il faut entretenir le lien.


Et qu’est-ce que tu penses de tous les jeunes qui se lancent dans la musique aujourd’hui ? Quel est ton recul par rapport à ça ?


Je trouve ça génial, parce qu’aujourd’hui, dans le catalogue des gens connus, on n’a pas un choix très extravagant, alors c’est cool quand les jeunes se mettent à redynamiser un peu la chanson française. Dans les grosses radios, ce sont souvent les mêmes qui passent, et moi, j’adore sortir sur Paris et écouter les nouveaux artistes. J’ai la chance d’en rencontrer pleins et je trouve ça cool, notre société est en constante évolution et c’est pareil dans la musique. Il faut qu’il y ait un large choix d’artiste pour satisfaire tout le monde.



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