La Parisienne Life (France) Retrouvailles avec Romain Swan au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de son album live !
- Romain Swan
- il y a 6 jours
- 4 min de lecture

Peux-tu nous présenter The Raindrops avec qui tu évolues maintenant sur scène ?
The Raindrops est le groupe qui m'accompagne et il est composé d’Oriane Lanoizelet ; qui est ma cousine ; à la basse, de Julien Benedet à la batterie et de Julien Michelesi à la seconde guitare ; c’est une formation Rock classique à quatre.
Comment est née cette association ?
Cette association de musiciens est née en 2020 juste avant le COVID. Jusqu’alors, je jouais en solo et s’il m’arrivait d’être accompagné, c’était par des musiciens de session. Si j’avais toujours envie de garder la facilité de composer et de sortir des morceaux sur les plateformes de streaming en mon nom, j’avais à cœur de partager la scène avec un vrai groupe et cela vient aussi des artistes et des groupes Rock à l’ancienne que j’écoute. Avec Oriane ; qui jouait déjà avec moi ; nous avons recruté un batteur ; Julien qui est un super gars ; ça s’est fait très rapidement alors que le poste de second guitariste ; a été vacant d’année en année en fonction des projets et des affinités jusqu’à ce que nous stabilisions le groupe fin 2024 et c’est très cool ainsi.
Que t’apporte le groupe ? Participez-vous collectivement aux compositions ?
Comme je ne voulais pas qu’ils soient juste des musiciens de session, je leur ai trouvé un nom afin qu’ils aient une vraie identité et The Raindrops vient du fait que la pluie est l’élément qui me calme. Ces musiciens me canalisent beaucoup. Je me sens enveloppé par l’énergie de ce groupe. Pour ce qui est de la composition, je fais 80% du travail tout seul, je pense les morceaux studio mais ensuite, quand nous les répétons dans les conditions du live, je demande l’avis de tous les membres du groupe car je souhaite qu’ils s’impliquent afin que l’on puisse retrouver la couleur de chacun dans les morceaux.

Pourquoi as-tu fait le choix de présenter ton nouvel album d'abord sur scène ?
Ces chansons ont été pensées live, elles fonctionnent très bien ainsi avec le public et je m’en rends compte depuis près de deux ans maintenant ; depuis notre Boule Noire en janvier 2024.
« In My Head » ne sortira-t-il qu’en version live ?
Oui car à mon sens, les chansons n’auraient pas créé une véritable cohérence sur un album studio car elles sont dans des styles différents ; Pop, Rock, Metal voire Folk. En revanche, en live, nous avons réarrangé ces chansons de telle sorte que le Rock soit en ligne rouge et ça rééquilibre le tout.
Pourquoi as-tu mis en ligne sur Youtube l’intégralité d’un concert bien avant la parution de cet album live ?
Cette vidéo est sortie le 15 juillet en plein cœur de notre tournée. Il faut savoir que cette date correspond à l’anniversaire de mon manager et que celle de la parution du disque correspond au mien ; le 26 septembre. En partageant cette vidéo, nous voulions montrer ce que nous sommes capables de faire sur scène afin de motiver les personnes qui nous suivent déjà à revenir et également tenter de convertir de nouveaux followers. Par ailleurs, ce live est suivi d’une interview afin d’expliquer le projet et cet entretien nous a permis d’exprimer aussi nos ambitions pour l’avenir.

Comment qualifierais-tu ce live ?
Energique, sincère, brut, parfois mélancolique, généreux ; avec mes musiciens et avec le public ; et rassembleur.
Jusqu’à présent, quel est le titre qui rencontre le plus de succès en live et comment l’expliquerais-tu ?
C'est très certainement « Call Me The Devil » qui a été le premier titre où je posais la guitare et où je n’avais que le micro. J’ai fait ce morceau avec Samer Elnahhal (ex-bassiste de Lordi qui avait gagné l’Eurovision en 2006) avec lequel j’avais toujours voulu jouer et depuis, c’est devenu un copain qui a même fait le déplacement depuis Helsinki pour venir tourner le clip avec moi. Il s’est senti très investi dans ce projet. Comme ce titre a beaucoup tourné sur Youtube, en radio et même dans la presse étrangère, il y a émulsion quand je le chante sur scène front contre front avec le public. Pour moi, ce titre est le plus explosif et le plus impactant.
Quels thèmes abordes-tu dans tes nouveaux titres ?
Dans ces titres, je parle notamment de santé mentale, de confiance en soi, de lâcher-prise, de synthèse entre le bien et le mal afin de s’en sortir dans la vie...Tous ces thèmes réunis créent une force particulière dans cet album ; c’est en tout cas ce que j’ai souhaité insuffler dans ces morceaux.

En référence au titre de l'album et de la tournée, peux-tu nous dire ce qui prend « le plus de place » dans ta tête ?
Tout ! (Rires) Même avec un label sur la tête, quand on est un artiste assez indépendant, on est obligé d’être multitâche afin de pouvoir tout gérer. Il faut être capable également d’avoir de la clairvoyance dans toutes démarches inhérentes à un projet musical ; la composition, les équipes, les musiciens avec qui on travaille, la gestion de l’égo... ; et cela nécessite de faire pas mal de compromis.
Quelle est la prochaine étape pour toi et The Raindrops ?
La suite est déjà prévue dans ma tête... Comme je suis très curieux, nous allons nous réorienter vers d’autres choses d’un point de vue musical. J’imagine quelque chose de très énergique, de très entêtant et de très commercial dans le bon sens du terme. Il y aura de nouvelles parutions en 2026 et d’autres concerts !



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